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Aïkibudo
Self Defense

Progression Technique
L'Aïkibudoka porte une tenue blanche, de type judo, appelée KEIKOGI, ce qui signifie vêtement d'entraînement. Il porte également une ceinture blanche (pas de couleur suivant les grades, comme en Judo, par exemple).

Le pratiquant qui n'a pas encore atteint le 1er dan est un KYU. Après le passage du 1er dan, il devient un YUDANSHA et porte alors un HAKAMA, sorte de jupe-pantalon traditionnelle bleu foncé.
 
Pour ses débuts (7ème Hyu), le pratiquant apprend d'abord à se déplacer (taïsabaki) puis à chuter (ukemi) avant de se lancer dans l'étude des éducatifs qui permettront quelques mouvements simples, aboutissant à des chutes arrière, puis dans un deuxième temps aux projections en chutes avant.

Les techniques sont nombreuses et chacune peut les appliquer à un grand nombre d'attaques, ce qui multiplie les combinaisons possibles.
 
Le pratiquant abordera également au cours de sa progression les techniques du Kobudo (Katori Shinto Ryu et Iaï Jutsu Yoseikan Shintô Ryu) ainsi que celles du Daïto Ryu Aiki Jujutsu. 
 
progression technique : 
Historique
Dans le Japon médiéval, nombreux étaient les guerriers rompus au maniement des armes (sabre, arc, lance...), cependant la classe dirigeante (chefs de clans appelés Daimyo) se devait de posséder des techniques sophistiquées et secrètes, àtoutes situations.

Dès le Xème siècle se codifia la tradition martiale japonaise, le Bushido guerrier. Cette tradition donne pour créateur du Daïto Ryu, Minamoto Yoshimitsu qui fut un très grand chef de guerre, champion de Sumo, poète et musicien, il est connu comme le premier, au japon, à avoir étudié sur le corps des hommes tués aux combat, l'effet des coupes, des frappes et des clés, afin de mettre au point ses propres techniques.

Il fut nommé, à la fin de sa vie, gouverneur de la province de KAI. L'un de ses descendants y fonda la célèbre lignée des Takeda. Le plus célèbre d'entre eux fut Takeda Shingen, immortalisé par le film " Kagemusha". Le clan Takeda, poussa très loin le développement des techniques de défense, dont certaines étaient gardées secrètes pour des raisons de stratégie.

A la fin du XIXème siècle, à l'issue de combats fratricides entre clans, le temps des samurais en armes prit fin. Le seigneur Saïgo Tanomo, décida alors d'autoriser l'enseignement de ses techniques, véritable trésor martial et culturel, à certaines personnes érieures à son clan.

En 1898, Takeda Sokaku formalisa tout l'héritage martial qu'il avait reçu de Saïgo Tanomo, sous le nom deDaïto Ryu Aïki Jujutsu et en assura la renommée, par son immense compétence. Il installa son école en Hokkaïdo, île du nord du Japon.

De 1920 à 1931, le grand Maître Takeda Sokaku transmit à son disciple Ueshiba Moritaka, qui devait se faire connaître sous le nom aujourd'hui notoire de Maître Ueshiba Morihei, les connaissances de base et les techniques du Daïto Ryu Aïki Jujutsu.    
Le Ma ître Ueshiba transmit à son tour après les avoir fait évoluer, ses connaissances à des élèves qui allaient devenir eux aussi des maîtres prodigieux, garants d'une longue tradition, parmi lesquels : Maître Mochizuki Minoru.

En 1951, Maître Mochizuki Minoru fut envoyé en Europe pour une mission culturelle officiel. Pendant deux années il fit découvrir l'art de son maître, selon sa propre expérience martiale sous le nom d'Aïkido-Jujutsu. A son retour au Japon, Maître MochizukiI forma un jeune judoka français, Jim Alcheik, dans son dojo le Yoseikan qui signifie "Maison de l'éducation et de la droiture".

En 1958, Jim Alcheik revenant du Japon représenta officiellement en Europe l'Aïkido Jujutsu du Yoseikan et créa la Fédération Française d'Aïkido-Taijitsu et de kendo. Alain Floquet devint l'un de ses assistants. Jim Alcheik disparut tragiquement en 1962.

Pour assurer l'avenir de l'Aïkido-jujutsu en France, Alain Floquet, déjà plus jeune 2ème Dan de France, prit alors contact avec Maître Mochizuki qui envoya à Paris son fils Hiroo pour développer   

En 1966, Alain Floquet fut nommé Directeur Technique de l'école d'Aïkido-Yoseikan pour la France. En 1974, il fonda le C.E.R.A. (Cercle d'Etudes et de Recherches sur l'Aïkibudo).   En 1978, le Maître Mochizuki Minoru lui délivra le grade de 7ème Dan et le titre de "Kyoshi", reconnaissant ainsi l'importance de son action.

En 1982, Maître Floquet décida de nommer le contenu de sa pratique, son style et l'Art qui en découle : "Aïkibudo" cela en plein accord avec le Maître Mochizuki Minoru. Il renoua également avec l'école-mère et l'héritier du Daïto Ryu Aïki Jujutsu, Takeda Tokimune, fils du grand Maître Takeda Sokaku, qui lui confia la mission de le représenter. Il intégra cette connaissance originelle de l'Aïki Jujutsu dans son enseignement de l'Aïkibudo, aux côtés de celle de l'école d'armes du Tenshin Shoden Katori Shintô Ryu.
 
En 2014 Mäitre Floquet se voit conférer le grade de 9ème dan.
 
Le dojo  Aikibudo Katori Shinto Luxembourg est membre de la FIAB, Fédération Internationale d'Aïkibudo et de la fédération Luxembourgeoise des arts martiaux

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http://www.flam.lu/

 

http://www.international-aikibudo.com/

 
Informations techniques sur le site Français :
 
http://www.aikibudo.com
 
Un art en mouvement
Copyright Mario Pelletier (Quebec)
 
Demonstration
une belle présentation du Dojo de Mont Saint Martin
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